Violences sexuelles et viol
Les violences sexuelles n'incluent pas toujours de contraintes physiques et elles sont souvent cachées. Le harcèlement physique et/ou verbal, les commentaires sexuels, les attouchements non désirés, la contrainte à regarder de la pornographie ou du matériel sexuel, les rapports sexuels violents, le viol et la contrainte à avoir des rapports sexuels sont des formes de violences sexuelles. L’utilisation abusive du pouvoir peut conduire une personne à se soumettre à des rapports sexuels même si celle-ci ne le souhaite pas. Cela peut aussi arriver si l'on accepte d'avoir des relations sexuelles pour obtenir la tranquillité d'esprit pour soi-même ou pour ses enfants, ou pour éviter d’autres formes de violences.
Chacun a le droit de refuser d'avoir des relations sexuelles, même dans le cadre d'une relation intime ou d'un mariage. Chaque personne a aussi le droit à une relation sûre et égalitaire dans laquelle il n'y a pas lieu de craindre ou d'éprouver de la douleur. Les relations sexuelles doivent toujours être basées sur le libre arbitre et le consentement. Les violences sexuelles sont associées aux violences mentales et physiques.
Le fait de se livrer à une activité sexuelle avec une personne n'ayant pas atteint un certain âge est considéré comme un abus sexuel ou un abus sexuel aggravé à l'égard d'un enfant en vertu du Code Pénal. En France, la majorité sexuelle (ou liberté sexuelle) est fixée à 15 ans.
L'âge du consentement signifie que les enfants en dessous de cet âge sont protégés par la loi en ce qui concerne leur autodétermination sexuelle. Cette protection s'applique également aux cas où l'acte sexuel n'implique pas de force ou ne relève pas d'autres infractions sexuelles criminalisées. L'âge du consentement couvre un large éventail d'activités sexuelles, y compris celles qui pourraient être considérées comme du harcèlement sexuel.
N'importe qui, n'importe où, peut être victime d'un viol ou d'autres violences sexuelles, même dans le cadre d'une relation amoureuse ou d'un mariage.
Le viol n'est jamais la faute de la victime. Rien de ce que la victime a fait ou dit ne l’oblige à un acte sexuel ou à une tentative d'acte sexuel contre sa volonté. Le viol et les autres violences ou tentatives de violences sexuelles ne sont pas acceptables, même dans le cadre d'une relation amoureuse ou d'un mariage. Par exemple, la pénétration forcée, le sexe oral ou l'introduction forcée d'un doigt ou d'un autre objet à l'intérieur d'une autre personne sont des violences sexuelles.
Les violences sexuelles, physiques ou verbales, sont répréhensibles par la loi. La responsabilité incombe toujours à l'agresseur, et non à la victime. Il n'y a pas de justification aux violences sexuelles, c'est-à-dire que la tenue vestimentaire de la victime n'a pas d'importance. Les actes sexuels nécessitent toujours un consentement mutuel.