Les informations utiles

Miranda Siebel : Miranda a pris conscience de la gravité de sa situation lorsque d'autres ont remarqué l'impact sur ses enfants. Son histoire est partagée pour aider d'autres à reconnaître les signes de violences conjugales.

• Citation: « Au début, une infirmière m'a dit qu'il se passait quelque chose avec ma fille bébé. Elle ne pleurait pas et ne commençait pas à s'asseoir, se tenir debout ou parler. L'enseignant de mon fils était préoccupé par sa santé mentale à cause de ses dessins. Je savais qu'il se passait quelque chose chez nous, mais je ne reconnaissais pas du tout la gravité. » Lire la suite : Blog Medium

Eva Wissenz : Eva partage son parcours de résilience, mettant en avant l'importance de raconter son histoire pour s’apporter de l'oxygène à soi-même, même si cela signifie être jugé.

• Citation: « Je dois être résiliente, sans culpabilité ni honte... Je pense que c'est le même besoin qu'il est important de voir que lorsque vous partagez votre histoire, c’est comme si vous respiriez de nouveau, peut-être que les gens vous jugeront... mon avis est que nous sommes tous des personnes différentes et c'est une affaire qui concerne les relations entre les personnes, il n'y a pas de honte. » Lire la suite : Blog Medium

Les violences conjugales ont longtemps été cachées derrière les rideaux familiaux, considérées comme un tabou par plusieurs générations. Il est important de s'en préoccuper car elles constituent une violation fondamentale des droits humains, nuit aux individus et aux communautés et nécessite une action collective pour la prévenir et la traiter. Bien que les histoires individuelles puissent varier, comprendre que vous n'êtes pas seul(e) peut vous encourager à en apprendre davantage sur votre situation. Les chiffres croissants montrent à la fois les aspects positifs et négatifs des statistiques. Il s’agit d’une augmentation des incidents signalés grâce aux campagnes de sensibilisation, indiquant une tendance croissante.

Les violences conjugales concernent les personnes sans faire de distinction, elles peuvent toucher n'importe qui. Elles surviennent dans les relations hétérosexuelles et homosexuelles, à tous les âges, dans toutes les origines ethniques et tous les niveaux économiques. Bien que les femmes soient plus souvent victimes, les hommes peuvent subir, eux aussi, différents types de violences conjugales.

Les statistiques sur la fréquence des souffrances humaines dues aux violences conjugales varient - de près de 44 % des femmes à 1 femme sur 4 et 1 homme sur 6 – ont subi des violences conjugales au cours de leur vie. En raison de l'ampleur du problème en termes de souffrances humaines et de pertes économiques, les sociétés et les secteurs publics de plusieurs pays ont commencé à aborder cette question. Les violences conjugales ne touchent pas seulement les femmes, mais les violences subies par les femmes constituent une grande partie du problème. Les coûts sociétaux annuels des violences basées sur le genre en Europe sont estimés à environ 290 milliards d'euros.

Pour plus d’information : Conseil européen (2023)

Une victime est une personne qui a subi ou subit encore des violences. Le mot « victime » peut être utilisé, par exemple comme terme juridique, pour décrire l'état de guérison d'une personne ou pour nommer quelqu’un qui a subi des dommages.

Ces personnes se trouvent dans une relation de force. Contrairement à la victime, l'auteur de l'expérience peut être considéré comme un sujet actif plutôt que comme un objet d'action.

Une personne qui commet un acte préjudiciable ou illégal qui viole généralement les droits, le bien-être ou la sécurité d'autrui. Dans le contexte de la maltraitance ou des violences, un auteur est quelqu'un qui commet des actes qui causent du tort, de la coercition ou de l'intimidation à l'encontre d'une autre personne, souvent dans le cadre d'une relation ou d'un contexte sociétal plus large. Le terme est généralement utilisé dans le contexte d'un comportement criminel ou préjudiciable, englobant un éventail d'actions allant des infractions interpersonnelles à des actes répréhensibles plus systémiques ou organisés.

Un individu qui adopte un comportement consistant à maltraiter, blesser ou exploiter une autre personne. Dans le contexte des relations interpersonnelles, la maltraitance peut prendre diverses formes, telles que la maltraitance physique, émotionnelle, verbale, psychologique ou financière. Le terme "agresseur" est couramment utilisé pour décrire une personne qui exerce un contrôle, un pouvoir ou une domination sur une autre, causant souvent une détresse physique, émotionnelle ou mentale à la victime. Il est important de reconnaître et de traiter les comportements agressifs afin de pouvoir protéger le bien-être et la sécurité des personnes qui subissent ces comportements.

Une personne qui a subi des violences conjugales et y a survécu. Il peut s'agir d’expériences vécues par la victime ou de la façon dont les autres perçoivent une personne.

Les troubles psychologiques – appelés encore « traumatisme psychologique » - représentent une réaction émotionnelle provoquée par des événements graves et pénibles qui sortent du cadre normal de l'expérience humaine et qui dépassent souvent la capacité d'une personne à y faire face. Les troubles psychologiques peuvent avoir des effets durables sur la santé mentale et la vie quotidienne de la victime.

Se réfère à des expériences ou à des événements provoquant une détresse physique ou émotionnelle intense, dépassant les mécanismes d'adaptation d'un individu et pouvant laisser un impact psychologique durable.

C’est un ensemble de comportements abusifs, qu'ils soient physiques, émotionnels, sexuels, de contrôle coercitif ou de menaces, utilisés pour contrôler un partenaire intime ou un membre de la famille créant ainsi de la peur et du préjudice dans un cycle de pouvoir et de domination.

Le terme de « violences conjugales » est généralement utilisé pour désigner les violences au sein d'une famille et envers un partenaire dans le cadre d’une relation amoureuse actuelle ou ancienne.

Ces violences peuvent se produire dans une relation actuelle ou ancienne, un mariage ou une cohabitation, une relation amoureuse ou intime. Les violences peuvent être mentales, physiques, financières, numériques, sexuelles. Il peut s’agir d’actes de persécution, contrôle coercitif ou menaces. Les violences créent de la peur et portent gravement préjudice à la victime et à ses proches.

La violence basée sur le genre fait référence à des actions néfastes ciblant des individus en fonction de leur sexe, souvent ancrées dans des dynamiques de pouvoir inégales. Cela comprend les abus physiques, sexuels et émotionnels, la coercition ou le contrôle, qui perpétuent la discrimination et constituent une menace importante pour le bien-être des personnes concernées.

C’est une aide qui comprend des conseils donnés par des juristes, ainsi qu’une assistance et une représentation en matière juridique. L'État fournit une aide juridique aux personnes qui ne disposent pas de fonds suffisants pour payer les services juridiques. Ce système vise à garantir que le système judiciaire soit accessible à tous, quelle que soit la situation économique.

Les consultations sont une forme d’aide juridique à laquelle chacun a droit. Une consultation juridique signifie un conseil gratuit par téléphone ou par e-mail, par exemple. Il n’y a pas de franchise ni de frais d’aide juridique. Une consultation peut nécessiter aussi une visite dans un bureau d'aide juridique, il s'agit essentiellement d'un avocat.

Pour en savoir plus (Ministère de la justice) : Les violences au sein du couple

La protection de l’enfance vise à garantir la prise en compte des besoins fondamentaux de l’enfant, à soutenir son développement physique, affectif, intellectuel et social et à préserver sa santé, sa sécurité, sa moralité et son éducation dans le respect de ses droits. La protection des enfants comprend des actions de prévention en faveur de l'enfant et de ses parents, l'organisation du repérage et du traitement des situations de danger ou de risque de danger pour l'enfant ainsi que les décisions administratives et judiciaires prises pour sa protection.

Les conversations et les informations fournies dans AinoAid™ ont été développées en collaboration avec des professionnels et des victimes de violences conjugales. La plupart des personnes ayant subi des violences conjugales ont trouvé utile de parler à des professionnels de confiance qui ont été formés pour se concentrer sur des situations concrètes sans prendre de position personnelle.

Vous trouverez les rubriques d’aide sur la page « Coordonnées ».