Physiques
Les violences physiques ne sont qu'une forme de violence, même si c'est généralement la première qui vient à l'esprit lorsqu'on parle de violences conjugales. Pourtant, même les violences physiques peuvent être difficiles à identifier.
S'il y a des violences physiques dans votre relation, il est très important de demander de l'aide et de faire un plan de sécurité. Si vous utilisez les violences ou craignez de les utiliser contre les membres de votre famille, vous devez chercher de l'aide. Si vous avez des enfants, rappelez-vous qu'ils ont le droit de vivre dans un foyer sûr, sans violences.
En plus, menacer avec violence est considéré comme de la violence et peut être considéré comme une menace illégale, ce qui est un crime. Si une personne utilise une arme ou adopte toute autre forme de comportement menaçant qui amène une autre personne à craindre raisonnablement pour sa sécurité personnelle ou celle de quelqu'un d'autre, ou si elle craint que ses biens soient sérieusement menacés, il s'agit d'une menace illégale.
Tout acte qui cause un dommage physique à une autre personne et porte atteinte à sa dignité humaine est considéré comme violence physique. Les formes de violence physique peuvent être :
- Gifler, frapper, donner des coups de pied, pousser, cracher.
- Faire avaler de force de la nourriture, des médicaments ou des substances intoxicantes, ou empêcher la prise de médicaments.
- Étouffer, étrangler, brûler et utiliser des objets pour blesser ou faire souffrir.
- Empêcher quelqu'un de quitter la pièce, le griffer, le presser, l'attraper, déchirer ses vêtements, le secouer et lui donner des coups de pied.
- Casser ou détruire des objets.
- Menacer avec une arme ou une lame, ou avec des violences physiques.
- Les mutilations génitales féminines (MGF) sont également des violences physiques.
Nombreux sont ceux qui disent qu’"ils ont juste pété un câble ou perdu la tête" et ne reconnaissent pas que leur comportement soit violent. Les violences physiques sont souvent associées à d'autres formes de violence. Par exemple, les violences sexuelles peuvent inclure un large éventail de violences physiques. De même, les animaux domestiques peuvent être la cible de violences, et le fait d'en être témoin est une torture. Aucune violence physique n'est acceptable, les violences physiques sont un crime.
En France, les violences physiques sont considérées comme une infraction pénale. Il est strictement interdit aux membres d'une famille de se faire du mal en frappant, en donnant des coups de pied, en tirant les cheveux, en mordant ou en lançant des objets.
De même, le viol dans le cadre d'une relation ou d'un mariage est un crime en France. De nombreux abus émotionnels, y compris les menaces et l'intimidation, sont également interdits par la loi. Si une personne est victime de violences, elle ne doit jamais être laissée seule. Les violences au sein d'une famille ont des effets néfastes sur tous ses membres.
Pour plus d’informations:
service-public.fr => Coups et blessures
Ces violences sont commises contre les enfants, elles sont punies par la loi en France. Il peut s’agir de violences physiques et/ou psychologiques qu'un parent, un autre adulte ou éventuellement un frère ou une sœur utilise envers un enfant pour lui causer une blessure ou une douleur physique, psychologique ou émotionnelle afin de le punir, de le "corriger" ou de contrôler son comportement.
Même si l’objectif des parents est d’élever et d’instruire leurs enfants en leur imposant une discipline avec des moyens violents, cela ne contribue pas à développer leur conscience mais plutôt leur peur des punitions. Les enfants pourraient apprendre à éviter certains comportements, non pas parce qu’ils comprennent pourquoi c’est interdit, mais parce qu’ils ne veulent pas être blessés.
Les châtiments corporels n’encouragent pas les enfants et peuvent causer des dommages graves et durables à leur personnalité, à leur identité et à leur dignité, et donc causer encore plus de difficultés lorsque l’enfant atteindra l’âge adulte.
Le syndrome de Münchhausen par procuration est une forme grave de maltraitance où un adulte, souvent une femme, provoque ou simule des maladies chez un enfant sous sa charge afin d'attirer l'attention et la compassion du corps médical.
La France a ratifié la Convention internationale des droits de l'enfant, qui engage l'État à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les enfants contre toute forme de violence et de maltraitance. Cette Convention stipule : « "L'enfant doit être protégé contre toute forme de violence physique et mentale, de maltraitance et d'exploitation. L'enfant doit être élevé dans la compréhension, la sécurité et l'affection. L'enfant ne doit pas être soumis, ni soumis à des châtiments corporels, ni traité de manière offensante de quelque manière que ce soit. Le développement d'un enfant vers l'indépendance, la responsabilité et l'âge adulte doit être soutenu et encouragé."
En France, la protection de l'enfant contre toute forme de violence physique et psychologique, de maltraitance et d'exploitation est garantie par plusieurs lois et dispositifs juridiques. Parmi ceux-ci, on peut citer la loi 2007 réformant la Protection de l'enfance, ainsi que le Code pénal qui punit les infractions liées aux violences et aux maltraitances envers les enfants.
Plus d'informations :
vie-publique.fr => Loi du 7 février 2022 relative à la protection des enfants
oned.gouv.fr => Observatoire national de la protection de l’enfance (ONPE)
Les violences physiques ne sont qu'une forme de violence conjugale
Bien qu'il s'agisse de la forme la plus connue, les violences physiques au sein du couple peuvent être difficiles à identifier. Même une simple menace de violence doit être considérée comme une forme de violence en soi.
Il est important de comprendre que les violences physiques coexistent souvent avec d'autres formes de violence. Par exemple, les violences sexuelles peuvent impliquer diverses formes de dommage physique.
En outre, les violences envers les animaux - par exemple les animaux de compagnie - sont tout aussi pénibles et cruelles. Aucune forme de violence physique n'est acceptable, il s'agit toujours d'un délit.