Aide-mémoire pour l'évaluation des risques

L'évaluation des risques est nécessaire à la planification de la sécurité de la victime et à la gestion des sources de risques. Les professionnels doivent recueillir autant d'informations que possible sur les facteurs de risque identifiés.

L'évaluation des risques doit être effectuée avec la personne qui a subi les violences conjugales

Le professionnel doit évaluer les risques immédiats pour la sécurité de la victime. Cela doit concerner à la fois les adultes et les enfants. L'évaluation des risques doit être effectuée avec la victime, et non pour elle.


Si possible, les professionnels doivent également évaluer les risques sur la base des informations dont ils disposent sur l'agresseur (par exemple, de la part d'un agent de probation, d'un procureur, d'un employé de prison ou de membres de la famille).

L'évaluation des risques doit être communiquée aux autorités compétentes

Le mieux, c’est d’obtenir le consentement de la victime pour partager les informations sur l’évaluation des risques avec les forces de l’ordre, le procureur, les services sociaux et les associations concernées. Le professionnel doit respecter le souhait de la victime pour savoir avec qui il va coopérer.

Les professionnels doivent utiliser les outils d'évaluation des risques et les formations disponibles

Les professionnels utilisent les outils d'évaluation nationaux et locaux pour évaluer les risques et demander une formation.


Si les professionnels n'ont pas accès aux outils d'évaluation des risques nationaux/locaux, ils peuvent utiliser des outils d'évaluation des risques internationalement reconnus et demander une formation.


Les professionnels peuvent trouver des outils dans la rubrique "Outils d'évaluation des risques" de la plateforme de formation IMPRODOVA.

Les forces de l’ordre : la Police et la Gendarmerie

Elles établissent un rapport qui contient :

  1. La description verbale de toutes les blessures et autres signes de violence ;
  2. Dans la mesure du possible, des photos des blessures, d'autres photos, des vidéos, des transcriptions de messages, etc.
Les services sociaux

Ils notent dans un document propre à chaque cas de violences conjugales :

1. La coopération et la communication avec d'autres autorités et professionnels 

2. Les comportements spécifiques signalés, par exemple qui a fait quoi à qui et qui a fourni l'information 

3. L'impact sur l'enfant 

4. Les facteurs de protection connus pour l'enfant, l'adulte victime et l’agresseur.

Les services de santé

Le médecin ou l'infirmière établit un rapport sur la patiente ou le patient victime de violences conjugales avec les informations suivantes :

1. Le diagnostic

2. Les photos des blessures 

3. L’utilisation du schéma corporel

Sortie rapide
Feedbackexternal link icon